par Admin-Apad | 30 Mar 2015
Eds. D. de Lame and C. Rassool. Studies in Social Sciences and Humanities, vol. 171.
Flexible, informal appropriations of individual creations can combine with other elements and produce specific strategic positioning, act as markers in power games and rally partisans. Yet, in essence they do not have this function. In the first place, appropriations are acts of creation in their own right; they are « expressive acts ». Accordingly, they are comparable with many other collective expressions of belonging that reaffirm the existence of a community and testify to its capability of assimilating novelty and (re)building the past. In this respect, popular cultural expressions do not differ fundamentally from collective rituals, where memory is enacted and modified through creative changes enabling the social assimilation of novelty. Objects, texts, sets of norms, and museums are like snapshots open to interpretation, ready for recycling.
par Admin-Apad | 30 Mar 2015
2012. Phillipe Lavigne Delville.
La connaissance anthropologique est-elle utile pour l’action? La plupart des chercheurs et des praticiens le pensent. Mais comment mobiliser les sciences sociales dans la réalité du déroulement d’un projet ?
Ce texte analyse les tentatives de collaboration entre chercheurs en sciences sociales et développeurs dans un projet de microfinance. Cet exemple montre que la mobilisation de sciences sociales est d’une utilité réelle pour des développeurs cherchant à ancrer leur action dans des contextes sociaux. Mais il montre aussi que cela ne va pas de soi. Les types de connaissances « utiles » varient selon les étapes du projet. De plus, il ne suffit pas que les praticiens soient convaincus de l’intérêt de tels apports, il faut encore qu’ils aient la possibilité pratique de mettre cette question au centre de leurs urgences et préoccupations.
par Admin-Apad | 30 Mar 2015
2012. Danielle de Lame & Jacinthe Mazzochetti (eds.). Studies in Social Sciences and Humanities, vol. 173
Plaidoyer pour des études «subalternes» rigoureuses, l’ouvrage inclut, dans la mouvance de l’Association euro- fricaine pour l’Anthropologie du Changement social et du Développement (APAD), dans une approche «par le bas», tous les niveaux imbriqués de la remontée « vers le haut ». Il promeut l’analyse des réponses locales à l’injonction néolibérale de mondialisation et à ses processus d’application et présente, sur le mode de recherches empiriques, des problématiques comparables au-delà des situations. Au fil des chapitres pointe le décalage entre, d’une part, la «demande d’État» qui fonde la soumission des populations et, d’autre part, le désengagement de l’État sur lequel s’articulent les lignes de conduites des institutions internationales.
par Admin-Apad | 30 Mar 2015
Kossoumna Liba’a, Natali. 2012. Éditions Universitaires Européennes.
Dans le cadre de la prèseravtion des sols, les savoirs endogènes (perception, indicateurs, pratiques) peuvent être mis à contribution pour améliorer la fertilité. Le livre montre que le paysan à une connaissance fine de l’état de la fertilité de son sol qu’il identifie par des indicateurs (coleur du sol et de végétaux, présence d’une certaines faune t flore, densité végétale, température ambiante). Il reconnait que la terre se fatigue et mène des actions pour la restaurer (utilisation de la fumure organique et minérale, jachère, associations et/ou rotation des cultures, nouveaux défrichements. Il préfère la fumure organique è la fumure minérale parce qu’elle a des vertus fertilisantes e longue durée, moins chère et localement produite. Il reconnaît l’efficacité des méthodes de fertilisation vulgarisée par les projets, mais la majorité hésite à l’adopter à cause du surplus de travail que sa production engendre, le oût de sa production et le problème de son transport de la maison jusqu’aux champs éloignés. Le livre est destiné aux acteurs de développement, aux enseignants-chercheurs que travaillent sur les savoirs endogènes et la fertilité des sols.
par Admin-Apad | 30 Mar 2015
Oumarou, Amadou. 2012.
Le Pulaaku, ensemble de valeurs culturelles chez les Peuls, est longtemps présenté par la littérature comme un invariant malgré la diversité avérée des situations socio-économiques, politiques et géographiques dans lesquelles vivent les communautés peules en Afrique. Cette « invariance » est-elle une constance des règles et des valeurs dans le temps et dans l’espace ou une reconstruction permanente de celles-ci ? Cet ouvrage s’attache d’abord à identifier les conditions de variation des principaux cadres au sein desquels s’exprime le Pulaakudans les sociétés peules du Dallol Bosso (Niger) et voir en quoi les pratiques socio-économiques (élevage, agriculture, etc.) ou religieuses (islam et autres croyances traditionnelles) contribuent à la réinvention et/ou au maintien du système de culture peule (Pulaaku). Cet ouvrage analyse, ensuite, le « processus de réinvention » de ce système culturel à travers les stratégies d’adaptation et d’intégration des éléments de changement dans son fonctionnement quotidien. Ainsi, le Pulaaku apparait comme un mode de fabrication de la « culture peule » vers laquelle tend chaque groupe, lequel à son tour s’en empare pour le modeler, le reformuler, voire l’abandonner en partie.
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