Qui sommes-nous ?

Fondée en 1991 par un groupe de chercheurs européens et africains, l'Association pour l'anthropologie du changement social et du développement (APAD) vise à promouvoir les échanges scientifiques autour des questions de changement social et de développement en Afrique et au-delà. Forte de ses 400 membres, elle offre un espace d'échange et de collaboration aux chercheurs et praticiens anglophones et francophones du Nord comme du Sud.

Notre champ de recherche

Depuis sa création, le champ des recherches menées au sein de l’APAD s’est considérablement étendu. Au départ, il portait principalement sur la mise en oeuvre des projets de développement et la mise à jour des contradictions, malentendus et réinterprétations qu’ils suscitent. Par la suite, il s’est étendu aux politiques publiques et aux institutions de l’aide internationale. Dans le cours de ces dernières années, il s’est encore élargi en accordant une plus grande attention aux actions menées par les acteurs non-traditionnels du développement (les entreprises, les églises, les organismes de conservation, …) et aux processus plus larges qui traversent les pays du Sud (les nouvelles migrations, les investissements étrangers, les mouvements sociaux, ou encore les enjeux environnementaux, …).

Notre identité

Malgré son ouverture croissante à de nouveaux objets, l’APAD a su conserver une identité forte en promouvant une approche caractérisée par trois grands traits :

Rigueur empirique et ouverture disciplinaire:

Tout d’abord, l’APAD promeut des recherches ethnographiques approfondies dans une approche ouverte aux différentes disciplines de sciences sociales.

Elle ambitionne par ailleurs de nouer un dialogue critique mais constructif avec les praticiens du développement et les autres acteurs du changement social. Ainsi, tout en assurant l’excellence scientifique de ses publications et évènements, elle entend toucher les gens au-delà des frontières académiques.

Enfin, en lien avec le point précédent, l’APAD cherche à stimuler une réflexivité forte parmi les chercheurs sur les enjeux éthiques et politiques de la recherche sur le changement social et le développement. L’association participe ainsi activement aux débats qui animent les sciences sociales sur les questions du pouvoir et de la représentation dans notre monde de plus en plus globalisé.

Nos origines

Pour en savoir plus sur les origines de l’association, voir le film 'The invisible college' (2016) de Baptiste Aubert (aREC)