L’APAD élargit son champ géographique
Lors de son Assemblée générale du 19 novembre 2015, à Cotonou, l’APAD a décidé de changer son nom en « association pour l’anthropologie du changement social et du développement », supprimant la mention « euro-africaine ». Celle-ci marquait à la naissance de l’APAD la volonté d’être une association rassemblant à la fois les chercheurs européens et africains. Cette ambition est clairement réalisée : plus de 40% des membres de l’APAD ont leur adresse postale en Afrique (sans compter les chercheurs ou doctorants africains basés en Europe). Mais d’un point de vue scientifique, ce marquage géographique n’a pas de sens. Il est un frein à l’adhésion de personnes travaillant sur ces mêmes questions, dans d’autres régions du monde. La comparaison internationale sur les liens entre interventions de développement, effets de l’aide, changement social, permet aussi de « désexotiser » les analyses menées en Afrique, en mettant en évidence que des processus similaires se rencontrent ailleurs.
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