Plaidoyer pour des études « subalternes » rigoureuses, l’ouvrage inclut, dans la mouvance de l’Association euro-africaine pour l’Anthropologie du Changement social et du Développement (APAD), dans une approche « par le bas », tous les niveaux imbriqués de la remontée « vers le haut ». Il promeut l’analyse des réponses locales à l’injonction néolibérale de mondialisation et à ses processus d’application et présente, sur le mode de recherches empiriques, des problématiques comparables au-delà des situations. Au fil des chapitres pointe le décalage entre, d’une part, la « demande d’État » qui fonde la soumission des populations et, d’autre part, le désengagement de l’État sur lequel s’articulent les lignes de conduites des institutions internationales.
Pursuing the work of the Association euro-africaine pour l’Anthropologie du Changement social et du Développement (APAD), this book is a plea for ‘subaltern studies’ conducted with the necessary methodological precision, taking a bottom-up approach to link all intervening levels up to the top. It promotes the rigorous empirical analysis of responses to the implementation of locally reinterpreted neo-liberal injunctions, with similar issues emerging at the local interfaces despite the diversity of situations. The chapters bring out the contrast between the ‘need for State’ that underlies a people’s submission and the disengagement of the State as recommended by the Bretton Woods institutions.
Voir la note de lecture de C. Al Dabaghy dans le Journal des Africanistes