Association pour l’anthropologie du changement social et du développement
Association for the anthropology of social change and development

Le monde de l’aide internationale au prisme des mutations du travail : inégalité socio-professionnelles, inégalités de genre

The world of international aid through the changes in work: socio-professional inequality and gender inequality

Auteur(s) : Dragani Amalia ; Myfanwy James ; Ayimpam Sylvie ;

Résumé en Français

Ce panel propose de réfléchir aux formes d’expression des inégalités (socio-professionnelles, de genre, de revenu, de nationalité) qui structurent le travail dans le champ de l’aide internationale (développement et humanitaire)

English summary

This panel proposes to reflect on the forms of expression of inequalities (socio-professional, gender, income, nationality) that structure work in the field of international aid (development and humanitarian)


Argumentaire en Français

Ce panel propose de réfléchir aux formes d’expression des inégalités (socio-professionnelles, de genre, de revenu, de nationalité) qui structurent le travail dans le champ de l’aide internationale (développement et humanitaire). Il s’agit d’examiner la manière dont les contextes de crise récentes (sécuritaire, humanitaire, sanitaire) conjugués aux mutations actuelles du travail, y reconfigurent l’organisation et les relations de travail. Des études de cas empiriques analysanr les inégalités à l’intérieur même de ces catégories (qui ne sont pas homogènes) ainsi que leur diversité sont particulièrement bienvenues : inégalités entre personnel féminin expatrié et personnel féminin local, entre personnel expatrié hommes et femmes, entre personnel expatrié étranger et personnel local, etc. Les contributions peuvent explorer notamment :

  • Les recompositions sociologiques de la division du travail entre travailleurs expatriés et travailleurs nationaux dans le cadre de la professionnalisation croissante des métiers de du développement et de l’humanitaire.
  • Le travail « invisible » du personnel local dans les organisations, pour mieux comprendre les formes actuelles de précarisation qui structurent le secteur.
  • Les recompositions des inégalités de genre entre travailleurs et travailleuses du développement et de l’humanitaire.
  • Les relations de travail et les conditions des travailleurs « subalternes », tels les jeunes ou encore les femmes « en contrat local », pour saisir les reconfigurations des rapports de domination
  • L’adaptation de modalités du travail humanitaire et sanitaire dans le cadre des interventions d’urgence lors des crises sanitaires majeures (Ebola, Covid-19).
  • Les nouvelles formes d’inégalité avec l’extension de situations d’insécurité et de conflits en Afrique. Dans ces régions, où les personnels expatriés de l’aide ne peuvent plus accéder à certaines zones dangereuses ce sont les travailleurs humanitaires locaux qui vont sur le terrain et qui sont exposés à diverses formes de violence. Les mutations du travail consécutives à ces situations de crise sont aujourd’hui peu documentées.
  • Les stratégies individuelles et collectives de protection ou de résistance mises en place par les travailleurs soumis à des pratiques inégalitaires pour contourner les marques d’inégalité
  • Etc.

English argumentary

This panel proposes to reflect on the ways in which inequalities (socio-professional, gender, income, nationality) are expressed and structure work in the field of international aid (development and humanitarian). The aim is to examine the way in which recent crises (security, humanitarian, health), combined with current changes in the world of work, are reconfiguring work organisation and relations. Empirical case studies analysing inequalities within these categories (which are not homogeneous) as well as their diversity are particularly welcome: inequalities between female expatriate staff and female local staff, between male and female expatriate staff, between foreign expatriate staff and local staff, and so on. Contributions may explore in particular:

– The sociological recomposition of the division of labour between expatriate and national workers in the context of the increasing professionalisation of development and humanitarian work.

– The ‘invisible’ work of local staff in organisations, in order to gain a better understanding of the current forms of insecurity in the sector.

– Changes in gender inequalities between male and female development and humanitarian workers.

– The working relationships and conditions of ‘subordinate’ workers, such as young people and women on ‘local contracts’, to understand the reconfiguration of relations of domination.

– The adaptation of humanitarian and health work methods in the context of emergency response to major health crises (Ebola, Covid-19).

– New forms of inequality with the spread of insecurity and conflict in Africa. In these regions, where expatriate aid workers can no longer access certain dangerous areas, it is local humanitarian workers who go into the field and are exposed to various forms of violence. The changes in work patterns resulting from these crisis situations are currently poorly documented.

– The individual and collective strategies of protection or resistance put in place by workers subjected to unequal practices in order to circumvent the signs of inequality.

– Etc.


Communications du panel

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