Through the lens of work:
Capitalism, development, and social change in the global South
2024 APAD Conference
Liège, 22-24 May
This APAD Conference is organized in partnership with Université de Liège
Résumé français :
Les recherches existantes sur les femmes dans l’entrepreneuriat ont amélioré notre compréhension des inégalités structurelles sur les marchés. Cependant, la plupart de ces recherches se concentrent sur les femmes entrepreneurs du Nord, y compris les États-Unis et l’Europe (Edoho 2015 ; Sheriff & Muffatto 2015). Il y a un manque d’information sur les défis et les obstacles rencontrés par les femmes en Afrique (Afrique du Nord et Afrique subsaharienne) pour gérer et démarrer une nouvelle entreprise. La question de recherche de notre session est la suivante : comment les femmes entrepreneurs perçoivent-elles et décrivent-elles l’expérience de la création et gestion d’une entreprise prospère en Afrique et au-delà ?
English abstract:
The existing research on women in entrepreneurship has improved our understanding of structural inequalities in markets. However, most of this research focuses on women entrepreneurs in the North, including the United States and Europe (Edoho 2015; Sheriff & Muffatto 2015). There is a lack of information on challenges and obstacles of women in Africa (North Africa and Sub-Saharan Africa) to manage and start a new business. Our session’s research question is how do female entrepreneurs perceive and describe the experience of running a successful business in Africa and beyond?
Résumé français :
Ce panel cherche à explorer la diversité des métiers et rôles sociaux d’acteurs qui font de l’interprétation et de l’explication de la “culture” un travail rémunéré en contextes transnationaux. Il mêle réflexivité sur le travail anthropologique et approche de la mondialisation par le politique et l’économique, à l’échelle des acteurs sociaux.
Dans quels secteurs des métiers d’intermédiaires en contextes globalisés se sont-ils professionnalisés? Comment ce travail contribue-t-il à la reproduction des déséquilibres globaux, ou au contraire les renégocient-elles? Quelles idées de l’altérité y sont mobilisés? Quelles compétences spécifiques sont-elles développées par ces intermédiaires qui s’établissent dans l’entre-deux?
Dans le but de questionner et d’éclairer la figure du “culture broker” (aussi “médiateur de la globalisation”), les contributions pour ce panel pourront être issues d’enquêtes ethnographiques sur les terrains du tourisme, du patrimoine, de l’enseignement et la transmission de pratiques artistiques ou techniques, de la représentation politique mettant en jeu la “diversité culturelle” ou encore de la production du savoir sur la culture.
English abstract:
This panel seeks to explore the diversity of occupations and roles of those who explain and interpret culture as an income-earning activity in transnational contexts.
It is situated at the crossroad between reflexivity on the anthropological work and a political and economic approach of globalization, at the scale of the social actors.
In what work fields and through which processes has intermediation between culture difference professionalized? How are global asymmetries reproduced or renegotiated through these works? What are the specific constructions of otherness does they build on? What skills are developed and refined by those who dwell in the between?
With the aim to exemplify one or several figure of “culture broker”, the contributions to this panel may stem from field-based observation in diverse fields of activity, including tourism, patrimony, arts teaching and transmission, forms of political representation based on cultural diversity and the production of knowledge about culture.
Résumé français :
De plus en plus de consultants « internationaux » et « nationaux » sont engagés dans la production de l’action publique sous régime d’aide. Les travaux sont en revanche encore peu nombreux sur cette catégorie large et hétérogène de professionnels. À la croisée de la sociologie du travail, des professions et groupes professionnels, de la sociologie des marchés et de la sociologie de l’action publique, ce panel analyserait comment la mise en marché de l’expertise en développement transforme le marché du travail qualifié, le service de l’État et la production de l’action publique dans les sociétés sous régime d’aide.
Résumé français :
Ce panel propose de réfléchir aux formes d’expression des inégalités (socio-professionnelles, de genre, de revenu, de nationalité) qui structurent le travail dans le champ de l’aide internationale (développement et humanitaire)
English abstract:
This panel proposes to reflect on the forms of expression of inequalities (socio-professional, gender, income, nationality) that structure work in the field of international aid (development and humanitarian)
Résumé français :
Ce panel propose de réfléchir aux mutations du travail en Afrique autour de la question suivante : en quoi les transformations contemporaines du travail et de la relation de travail en Afrique relèvent-elles des processus de précarisation et d’informalisation ?
English abstract:
This panel proposes to reflect on the changes in work in Africa around the following question: how do the contemporary transformations in work and work relations in Africa relate to the processes of casualisation and informalisation?
English abstract:
How do people work when work job opportunities are rare, and precarious and subjected to the ever-changing landscape of automation and digitalization? This panel aims to rethink some of the key concepts about work in the global South, such as the informal economy and hustling, using more recent ethnographic accountss. While platforms, entrepreneurship, and remote work become more prevalent and create more jobs, economic recessions and geopolitical uncertainties are also endangering many existing jobs. New practices, imaginations, and cultures of work emerge as the future of jobs remains uncertain. This panel, combining classic concepts with up-to-date ethnographies, hopes to explore more effective ways to capture this rapidly changing situation of work.
Résumé français :
L’enquêteur de terrain est une figure incontournable du secteur du développement. Alors que les exigences en termes de suivi et d’évaluation augmentent, et que les outils se renouvellent (digitalisation des enquêtes, utilisation d’images satellite, big data, etc.), il semble nécessaire de s’intéresser à celles et ceux qui collectent les données à l’interface d’un projet ou d’une étude et de ses publics. En lien avec les axes 1 « Travail et mondes du développement et de l’aide humanitaire » et 4 « Les rapports de pouvoir au travail », nous invitons des contributions portant sur les enquêteurs et enquêtrices de terrain, à la fois comme agents du développement accomplissant un travail de liaison crucial, et comme groupe socio-professionnel produit par les politiques de développement, dont la position intermédiaire permet de saisir quelques chose de la manière dont rapports de pouvoir et rapports de coopération s’entretissent dans un contexte post-colonial.
English abstract:
The fieldworker is a key figure in the development sector. As requirements in terms of monitoring and evaluation increase, and tools are renewed (digitization of surveys, use of satellite images, big data, etc.), it seems necessary to pay attention to those who collect data at the interface of a project or study and its audiences. In connection with axes 1 “Work and the worlds of development and humanitarian aid” and 4 “Power relations at work”, we invite contributions focusing on fieldworkers, both as development agents performing crucial liaison work, and as a socio-professional group produced by development policies, whose intermediary position enables us to grasp something of the way in which power relations and cooperation relations are interwoven in a post-colonial context.
Résumé français :
Dans des environnements de plus en plus financiarisés et bureaucratiques, se procurer des moyens d’existence implique ou renforce des tâches d’accès aux droits et de gestion des dettes. Chronophages, répétitives, exigeant des compétences multiples et sources de valeur d’usage et d’échange, ces tâches s’apparentent à un réel travail. Ce panel discutera du contenu matériel, social et émotionnel de ces formes de travail, les compétences, temporalités, circulations qu’elles mobilisent, les formes d’accumulation, de dépossession ou de survie qu’elles produisent, les rapports sociaux qu’elles déploient et qu’éventuellement elles reconfigurent et enfin la manière dont elles s’articulent et contribuent à la reproduction d’Etats bureaucratisés et du capitalisme financiarisé.
English abstract:
In increasingly financialized and bureaucratic contexts, securing a livelihood involves or intensifies the tasks needed to access rights and manage debts. These tasks are time-consuming, repetitive, they require multiple skills and they produce use value and exchange value. So these are proper forms of work. This panel will discuss the material, social and emotional content of these forms of work, the skills, temporalities, and circulations they mobilize, the forms of accumulation, dispossession, or survival they produce, the social and power relations they deploy, and possibly reconfigure, and finally, the way they articulate and contribute to the reproduction of bureaucratized states and financialized capitalism.
Résumé français :
Cet atelier vise à sortir d’une crise du regard sur le travail en Afrique. Il propose d’étendre la perspective au-delà du modèle de l’emploi standard afin de saisir la complexité des parcours professionnels, qui reflète la façon dont le travail est « pensé » et « pratiqué » dans différents secteurs économiques dans les villes africaines. L’exercice consiste à explorer la variété des arrangements sociaux du travail, les pratiques contractuelles, les dynamiques des trajectoires professionnelles ainsi que les fragmentations bureaucratiques qui y sont associées.
Résumé français :
Ce panel s’interroge sur les significations du travail pour les migrant.e.s et personnes en mobilité en contexte capitaliste. Il examinera d’une part l’insertion et le vécu des personnes en mobilité dans les mondes (et marchés) du travail et traitera d’autre part des mécanismes et des acteurs impliqués dans l’intégration professionnelle des migrant.e.s notamment dans les Suds. Comment les migrant.e.s génèrent-ils des revenus dans les espaces parcourus ou de destination, comment vivent-ils leur quotidien au travail et à quels rapports sociaux et de pouvoir sont-ils confrontés ?
English abstract:
This panel examines the meanings of work for migrants and people in mobility in a capitalist context. On the one hand, it will analyse the insertion processes and experiences of mobile people in the worlds of work (and labour markets), On the other hand, it will look at the mechanisms and actors involved in migrants’ professional integration, particularly in the South. How do migrants generate income in transit places or destinations, how do they live their daily work lives, and what are the social and power relations they are confronted with?
Résumé français :
En souhaitant contribuer à la conversation sur la justice réparatrice en coopération internationale depuis les approches critiques féministes, ce panel propose d’explorer ce qu’un processus de justice réparatrice signifie pour le milieu de la coopération internationale, et ce, aux plans sociétal, organisationnel et individuel. Il propose donc de réfléchir aux résistances, compromis, contestations et revendications qu’implique cette démarche pour questionner les rapports de pouvoir en contexte de coopération internationale.
English abstract:
With the aim of contributing to the conversation on restorative justice in international cooperation from feminist critical approaches, this panel proposes to explore what a restorative justice process means for the sector of international cooperation, at societal, organizational and individual levels. It proposes to reflect on the resistances, compromises, contestations and claims implied by this approach in order to question power relations in the context of international cooperation.
Résumé français :
Cet atelier interroge les formes multiples du travail gratuit dans les sociétés contemporaines du Sud global, en considérant tout à la fois les pratiques dont elles font l’objet, mais également les valeurs et les « économies morales » qui les accompagnent, ainsi que les modes de régulation qui les encadrent. L’ensemble des communications permettra une réflexion collective sur les articulations du travail gratuit avec les dynamiques de développement et du capitalisme dans les contextes étudiés, en particulier s’agissant des populations en situation de subalternité, éventuellement peu ou pas socialisées au capitalisme marchand.
Résumé français :
La présence chinoise dans les pays du Sud impacte le monde de l’emploi et du travail et reconfigure en même temps les dynamiques internes de formation de l’Etat et les rapports classiques Nord-Sud. En partant d’une l’approche inductive et compréhensive, cet atelier envisage d’explorer au ras-du-sol comment les emplois induits par l’émergence de la Chine permet de poser un regard décalé sur la configuration des sociétés du Sud Global.
English abstract:
China’s presence in the countries of the South is having an impact on the world of employment and work, while at the same time reconfiguring the internal dynamics of state formation and traditional North-South relations. Using an inductive and comprehensive approach, this workshop will explore how the jobs created by the emergence of China provide an opportunity to take a fresh look at the configuration of societies in the Global South.
Résumé français :
Les régions du capitalisme périphérique sont souvent caractérisées par une distribution extrêmement asymétrique des opportunités de travail décent, et il en va de même pour l’emploi dans le secteur public. La littérature sur les marchés du travail distingue des facteurs de segmentation et de fragmentation dans l’interaction entre l’offre et la demande de main-d’œuvre, qui ont à leur tour des effets importants sur l’inégalité des conditions de travail, les contraintes en matière de mobilité sociale, ainsi que l’organisation et la performance du secteur public. Ce panel invite à des contributions explorant la dynamique de la segmentation et de la fragmentation du marché de l’emploi public dans le temps et dans l’espace.
English abstract:
Peripheral capitalist locales are often characterized by an extremely skewed distribution of decent work opportunities, and the same applies to employment in the public sector. The literature on labor markets distinguishes drivers of segmentation and fragmentation in the interaction between labour supply and demand, and these in turn imply important effects on inequality of working conditions, constraints on social mobility, and the organization and performance of the public sector. This panel invites contributions exploring the dynamics of public labour market segmentation and fragmentation over time and place.
Résumé français :
Au-delà de la question de l’emploi, ce panel interroge le modèle de travail que promeuvent en creux les politiques de développement. Ce modèle est à entendre au sens d’ethos du travailleur mais peut aussi être centré sur les activités concrètes encouragées, les conditions d’emploi associées… Il s’agit d’interroger ce qui est associé à un « bon » travail, et ce que cette conception du travail « fait » concrètement à ceux et celles qui sont visés dans ces mêmes politiques (les « bénéficiaires ») ou ceux et celles qui sont censés les mettre en œuvre (« les experts »).
English abstract:
Over and above the question of employment, this panel looks at the model of work that development policies promote. This model is to be understood in the sense of the ethos of the worker, but can also be centred on the concrete activities encouraged, the associated conditions of employment, etc. The aim is to question what is associated with ‘good’ work, and what this conception of work actually ‘does’ to those targeted by these same policies (‘the beneficiaries’) or those who are supposed to implement them (‘the experts’).
English abstract:
In this panel, focusing on the role of the state and workers’ organizations in negotiating the balance between capital and labor, we want to question the role of state-led regulations in shaping politico-institutional configurations enabling differential inclusion of labor into the platform economy? From apparent laisser-faire to turning digital labor into a national strategy such as in Niger or Malaysia, we ask how state policies shape processes of differential inclusion along lines of race, class and gender and what forms of collective and individual agency have emerged from these configurations.
Résumé français :
Les mobilités urbaines en Afrique subissent des changements majeurs tels que les nouveaux mégaprojets d’infrastructure de transport, l’expansion des plateformes numériques et de nombreuses réformes réglementaires. A cela, il faut ajouter des processus de formalisation qui visent à transformer les villes africaines en général surtout dans le domaine du transport. Que pouvons-nous apprendre sur ces modes émergents de mobilité urbaine, de gouvernance et de circulation du capital du point de vue des travailleurs des transports ? En plus de décrire les changements et les continuités dans le secteur des transports, nous examinons la mobilité du travail comme un site à partir duquel théoriser la gouvernance et le capitalisme dans l’Afrique urbaine contemporaine.
English abstract:
African urban mobilities are undergoing dramatic changes as new transportation infrastructure mega-projects, the expansion of digital platforms, and regulatory reforms seek to transform how African cities move. What can we learn about these emergent modes of urban mobility, governance, and capital circulation from the perspective of transport workers? In addition to describing changes and continuities in the transport sector, we examine mobility labor as a site from which to theorize governance and capitalism in contemporary urban Africa.
Résumé français :
L’environnement est aujourd’hui un objet établi des recherches en sciences sociales du développement, et les politiques qui y sont consacrées constituent un observatoire des articulations entre État et développement (Siméant, 2019). Dans les pays des Suds, la mise à l’agenda politique des enjeux environnementaux, et particulièrement ceux liés au changement climatique, est le produit de dynamiques d’intégration sectorielles portées par des configurations d’acteurs internationaux, nationaux et locaux (Boutroue, Hrabanski, Diao Camara, 2022). Pour interroger empiriquement la réalité et les effets de ces actions, nous souhaitons porter une attention particulière aux « professionnels de l’environnement ». Cette entrée vise à analyser les profils et les pratiques de ces agents, qu’ils soient bureaucrates d’administrations nationales ou internationales (Rebeyrolles, 2020 ; Winsback, 2022), experts privés du foncier (Boughedada, 2021) ou de l’eau (Bourblanc, 2018), agents de parcs nationaux (Diallo, 2019), street level bureaucrats ou militants d’organisations paysannes (Hochstetler, Keck, 2007 ; Thivet, 2015 ; Allain, 2019).
Résumé français :
« Études de filière », « études de chaînes de valeur » sont toujours des références bien présentes dans les recherches et l’expertise du développement, notamment dans le domaine de transformation des produits de l’agriculture et leur commercialisation en Afrique centrale et de l’Ouest. Pour les socio-économistes ces notions ouvrent l’approche locale ou nationale au-delà du seul référentiel économique à des « logiques d’acteurs », des structurations de pouvoir, des stratégies diverses qui vont des questions de mobilisation locale du travail à celles des contrats (formels ou informels) et aussi aux stratégies qui relèvent du « travail politique ». Le panel chercherait à mettre en évidence des exemples d’ethnographies produites dans le cadre de ces recherche ou études, à réfléchir à leurs atouts et limites et penser leur place dans une socio-économie des systèmes de production.
English abstract:
“Commodity chain studies” and “value chain studies” are still common references in development research and expertise, particularly in the field of agricultural product processing and marketing in Central and West Africa. For socio-economists, these notions open up the local or national approach beyond the sole economic frame of reference to “actor logics”, power structures and diverse strategies ranging from questions of local mobilization of labor to those of contracts (formal or informal) and also to strategies relating to “political work”. The panel would seek to highlight examples of ethnographies produced by such researches or studies, to reflect on their strengths and limitations, and to consider their place in a socio-economy of production systems.
English abstract:
Over the past decade, the Sahelian region of West Africa has faced multiple and overlapping crises that jeopardize long-term history of mobility and labour migration. By looking beyond prevailing narratives approaching displacement exclusively as a factor of vulnerability and victimization, this panel invites contributions that examine empirically how long-standing labour mobility dynamics in West Africa both endure and are refashioned by the escalation of multiple crises. How do people on the move for labour issues navigate uncertainty and develop strategies to cope with radical socio-political change?
English abstract:
This panel analyses the responses of African trade unions to the changing neoliberal political economies across the continent. Africa has become a focal point in recent years for research on the struggles between labour and capital. The panel will examine, in particular, the dynamics of state and capital formations in the late neoliberal period, focusing on responses and initiatives by labour organisations and how struggles play out in context-specific ways, leading to a variety of political-economy formations and relations. Individual life histories and struggles of unionists will be examined, along with structured settings in which labour organisations are embedded.
English abstract:
We invite practitioners, scholars, researchers, and activists to submit their contributions for a panel discussion in an interdisciplinary conference exploring the political ecology of gendered labour flabourrginalised groups in Africa and South Asia (Global South). We aim to investigate the complex interactions between power relations, social categories, and environmental dynamics that shape the experiences of individuals in the workplace. Using an intersectional lens and incorporating principles of political ecology, we aim to develop a comprehensive understanding of agency, access, and power dynamics within underrepresented/gendered labourlabourrts.
English abstract:
What is the role of voluntary labour in state functioning in Africa? The exacting of unpaid labour in African contexts has been through various iterations within the colonial, post-independence and neoliberal/post-liberal periods, leveraging new or recurring ideas and materialities. In this panel, we explore ethnographically how voluntary work is produced in relation to the state, wherein global repertoires fuse with local realities and historical legacies. Specifically, we explore how unpaid or underpaid workers supplement, substitute or stretch service delivery, often in the wake of prior state retrenchment, and how this is experienced by unpaid or underpaid workers themselves.
English abstract:
This panel aims to explore the reciprocal roles played by lawyers in transforming the relationship between politics, legal globalisation and capitalist expansion on the African continent, and the impact of these variables on the daily work of legal professions. Deliberately multi-disciplinary and multi-scalar, we welcome papers examining local changes in African/international settings or wider macro transformations, from the daily work of lawyers to asylum justice, international criminal justice or international arbitration.
English abstract:
There is increasing recognition of the importance of considering emotions as part of anthropologists’ attempts to unpack and understand development processes (Wright 2012; Peck, 2023). Through the lens of emotions, anthropologists can consider relationships between different stakeholders who operate in the field, question, challenge, and enhance our understanding of the social dynamics, inequalities, politics, and systems of power in which processes of development are embedded. The proposed panel will explore the emotional worlds of development workers who “make” such development processes, and ask how do affective environments, political atmospheres, gender, age and positionality in the field, all shape and produce development work.
Résumé français :
La conflictualité du travail est un élément important de la vie économique et sociale des pays d’Afrique mais elle est peu étudiée. Dans le cadre du regain d’intérêt des sciences sociales pour les questions du travail en Afrique(ex : le colloque au Campus Condorcet à Paris de mars 2023) nous proposons un atelier ayant pour but de documenter les formes de ces conflits, les dynamiques socio-économiques qui les traversent et les dispositifs politiques et institutionnels qui tentent de les encadrer.L’atelier s’intéressera spécialement aux processus officiels ou non tendant à prévenir ces conflits ou à leur en trouver une issue. L’atelier est ouvert à des contributions articulant plusieurs disciplines (anthropologie,sociologie, sciences politiques, droit, économie et gestion) et comportant des apports empiriques
Résumé français :
Notre panel porte sur la formalisation, la formation, la reconnaissance et le modèle économique du travail de médiateur dans l’ingénierie du développement et dans la sphère sociale privée en Afrique. Son objectif est de susciter des communications autour des compétences, des pratiques et de la rémunération des médiateurs progressivement impliqués dans le travail dans les pays comme le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, etc. Les communications auront des apports empiriques et théoriques et permettront une rencontre de chercheurs autour de ce travail naissant en vue d’en renforcer les réflexions entamées depuis quelques années. Les contributions proviendront des universitaires et des experts en développement.