Association pour l’anthropologie du changement social et du développement
Association for the anthropology of social change and development
Contes et mythes mafa du Cameroun.

Contes et mythes mafa du Cameroun.

Élisabeth Yaoudam. 2012.
Ce livre est un panorama de la littérature orale mafa. Il nous plonge au coeur des textes oraux qui décrivent l’univers banal et sacré des Mafa. D’intrigue en intrigue, on découvre, dans une ambiance ludique et distractive, toute la beauté et la sagesse des ńjekene. Des textes instructifs qui montrent que les contes ne sont pas seulement destinés aux enfants, mais à toute la communauté, qui les savoure en passant d’un monde féerique et merveilleux à des situations sérieuses qui hantent son quotidien. À travers ce recueil de contes et de mythes, on comprend que, chez les Mafa, comme un peu partout en Afrique, la parole agréable est un tissu de mots, de silence. Elle se construit dans des textes oraux dont la richesse et la quintessence sont sans cesse à redécouvrir.

New Frontiers of Land Control.

New Frontiers of Land Control.

Nancy Peluso and Christian Lund (eds). 2012.
Questions about land control have invigorated thinkers in agrarian studies and economic history since the nineteenth century. ‘Exclusion’, ‘alienation’, ‘expropriation’, ‘dispossession’, and ‘violence’ animate histories of land use, property rights, and territories. More recently, agrarian environments have been transformed by processes of de-agrarianization, urbanization, migration, and new forms of primitive accumulation. Even the classic agrarian question of how the social relations of agriculture will be influenced by capitalism has been reformulated at critical historical moments, reviving or producing new debates around the importance of land control. The authors in this volume focus on new frontiers of land control and their active creation. These frontiers are sites where established power relationships are challenged by new enclosures and property regimes, producing new social and environmental dynamics in their stead.

Sorcellerie et violence en Afrique.

Sorcellerie et violence en Afrique.

Bruno Martinelli et Jacky Bouju (dir). 2012.
Dans plusieurs pays africains la croyance à la sorcellerie se traduit par des accusations, des stigmatisations, des violences, des procès judiciaires et parfois, par de lourdes condamnations. Des églises aux tribunaux, être désigné comme « sorcier » impute à la personne accusée une capacité de nuire et l’assigne à une déchéance d’humanité. De l’espace villageois à l’espace urbain, de l’espace privé à l’espace public, les flambées de violences accusatrices ont un caractère quasi épidémiologique allant jusqu’à mettre en cause le fonctionnement de l’État et de ses institutions.

Cet ouvrage fait le choix d’aborder la question de la sorcellerie sur le terrain de la violence qu’elle engendre. La question de savoir si la violence sociale déployée autour de la sorcellerie est une forme de coercition (légitime) ou une forme de violence (illégitime) fait aujourd’hui débat dans la plupart des sociétés africaines. Pour tout le monde, la sorcellerie engendre la violence, que ce soit la violence du présumé sorcier qui se nourrirait de l’énergie vitale d’une personne, ou la violence des accusateurs, des pasteurs-prophètes, des forces de l’ordre ou de la vindicte populaire à l’encontre des accusés. Les hésitations des autorités pour juger de quel côté, de l’accusation ou de l’accusé, se situe la violence font écho au grand partage qui s’est établi depuis l’époque coloniale entre les croyances populaires à la sorcellerie et les jugements de Loi.

The NGOisation of Education. Case Studies from Benin.

The NGOisation of Education. Case Studies from Benin.

Sarah Fichtner, 2012.
The NGOisation of education has emerged both as a driving mechanism and as a consequence of the globalisation of public services that increased tremendously during the peak of neoliberal global governance in the long 1980s. Currently, NGOs’ development aid in the field of education involves primarily the promotion, marketing, and management of global models, norms and standards, and to a much lesser extent the provision of resources and services to ‘the poor’. This development-driven promotion of norms, i.e., shared, evaluative expectations of behaviour regarding how beneficiaries of aid should develop and manage their own development, takes place at the very heart of the state as well as at its margins. Based on four case studies from the West African country of Benin, Sarah Fichtner examines the processes of the NGOisation of education from an empirical perspective. She provides a counter-perspective to essentialist and exoticising essays on the African state, as well as to econometric and world-culturalist approaches to education in the Global South.