Association pour l’anthropologie du changement social et du développement
Association for the anthropology of social change and development
No. 46-47 Mythes sociotechniques et développement / Sociotechnical Myths in Development

No. 46-47 Mythes sociotechniques et développement / Sociotechnical Myths in Development

Coordonné par/ Edited by Jean-Philippe Venot and Gert Jan Veldwisch

THEME

Jean-Philippe Venot et Gert Jan Veldwisch
Sociotechnical Myths in Development. Introduction to a Special Issue

Jean-Philippe Venot and Gert Jan Veldwisch
Mythes sociotechniques et développement. Introduction au numéro spécial

Jean-François Werner
“The Prince and the Magic Magnet”: An Ethnographic Tale of Technology, Power and Health in Africa

Georges Serpantié
Le système de riziculture intensive ou « SRI » à Madagascar. Entre légende urbaine et innovation rurale

Debashish Sen, Harro Maat, Dominic Glover, C. Shambu Prasad
The Introduction of SRI in Uttarakhand, India. Technopolitical Mythologies and Sociotechnical Flexibility

Fabrice Gangneron
Politiques des objets et objets politiques. Les adductions d’eau villageoises en Afrique de l’Ouest

Janwillem Liebrand
Performing Maps and Masculinity in Irrigation Planning in Nepal. Why Modernization Myths Live on in Spite of Professional Reflexivity

Edwin Rap
Myth and Ritual in Irrigation Policy and Water Reforms

Oumy Thiongane, Janice Graham, Hélène Broutin
Lueurs et leurres de la santé globale. À propos de MenAfriVac®, un vaccin « africain » contre la méningite

Nassima Abdelghafour
Randomized Controlled Experiments to End Poverty? A Sociotechnical Analysis

DU COTE DES THESES

Tekalign Ayalew Mengiste
Struggle for Mobility: Risk, Hope and Community of Knowledge in Eritrean and Ethiopian Migration pathways towards Sweden, Thèse de Doctorat (PhD), Department of Social Anthropology, Stockholm University, 2017, 251 p.

Hervé Bonaventure Mêtonmassé Gbenahou
La participation et l’appropriation à l’épreuve des pouvoirs dans les projets ruraux à Cobly (Atacora-Bénin). Une approche socio-historique, Thèse de doctorat (PhD), Faculté des sciences sociales, Université de Liège (Belgique), Laboratoire d’analyse des dynamiques sociales et du développement (Bénin), 2017, 409 p.

Jacques Philippe Nacoulma
Les usages sociaux de la téléphonie mobile au Burkina Faso : appropriation sociale d’une machine à communiquer, Thèse de doctorat (PhD), Ecole doctorale SHS : culture, individus, sociétés (ED 180), Université Paris V,2011, 414 p.

Le Sénégal des mines

Le Sénégal des mines

 Le Sénégal des mines, Les territoires de l’or et du phosphate

Mouhamadou Lamine Diallo, Paris, L’Harmattan, 2017, 352 p.

Ce livre présente une analyse de géographe, à partir de terrains sénégalais, sur les enjeux de développement territorial associés à l’industrie minière et les limites des mécanismes de régulation du secteur extractif dans le contexte de la décentralisation au Sénégal. Cette étude comparative entre l’or et le phosphate permet de s’interroger sur les défis des politiques publiques de développement en faveur des zones extractives.

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=52967
Transformations sociopolitiques burkinabè de 2014 à 2016

Transformations sociopolitiques burkinabè de 2014 à 2016

Transformations sociopolitiques burkinabè de 2014 à 2016 : Perspectives anthropologiques des pratiques  politiques et de la culture démocratique dans « un Burkina Faso nouveau »

Par : Sten Hagberg, Ludovic Kibora, Sidi Barry, Siaka Gnessi et Adjara Konkobo. Uppsala Papers in Africa Studes 2, 2017, Uppsala University

Cette étude est une analyse des transformations sociopolitiques au Burkina Faso menée par une équipe de chercheurs anthropologues. A la faveur de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, Le Burkina Faso marque une  rupture avec son passé autoritaire et des régimes d’exception et s’engage dans le renouveau démocratique avec beaucoup de continuités politiques. Le président Kaboré, élu en novembre 2015, était l’un des architectes du pouvoir du président Compaoré, qui a été « chassé » du pouvoir suite d’une insurrection populaire. De même, le parti Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), serait la photocopie du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). Alors au Burkina Faso, la rupture semble se faire dans une certaine continuité.

La recherche sur les transformations sociopolitiques burkinabè de 2014 à 2016 a pour ambition de présenter les points de vue et les perspectives des « citoyens lambda ». Elle s’intéresse aussi aux manières de faire la politique et sur les sens que les acteurs donnent aux pratiques politiques. La ferveur collective suite à la révolution d’octobre 2014 à la sauce burkinabè indique que les  attentes populaires sont immenses dans « un Burkina Faso nouveau » où « plus rien ne sera comme avant ». La recherche est le résultat d’un travail collaboratif entre l’Institut des Sciences des Sociétés du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (Burkina Faso) et le Département d’Anthropologie culturelle et d’Ethnologie de l’université d’Uppsala (Suède).

L’étude est accessible en ligne : http://uu.diva-portal.org/smash/get/diva2:1109664/FULLTEXT01.pdf

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This study is an analysis of socio-political transformations in Burkina Faso carried out by a team of anthropologists. Following the popular insurgency of 30 and 31 October 2014, Burkina Faso marks a breach with its authoritarian past and military regimes. The country is committed to democratic renewal while political continuities prevail. President Kaboré, democratically elected in November 2015, was one of the architects of the power of President Compaoré, who was chased from power. Similarly, the People’s Movement for Progress (MPP) party is, according many observers, merely a photocopy of the former ruling party Congress for Democracy and Progress (CDP). In present-day Burkina Faso, rupture seems to prevail in a context of continuity.

The study aims to present the views and perspectives of the “ordinary citizens”. It also focuses on the ways of doing politics and the meanings that actors give to political practices. The collective, revolutionary fever following the October 2014 revolution à la Burkinabe indicates that popular expectations are immense in “a new Burkina Faso” where “nothing will be as before”. The research is the result of collaborative work between the Institut des Sciences des Sociétés of the Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (Burkina Faso) and the Department of Cultural Anthropology and Ethnology at Uppsala University of (Sweden).

The study is available online: http://uu.diva-portal.org/smash/get/diva2:1109664/FULLTEXT01.pdf