Association pour l’anthropologie du changement social et du développement
Association for the anthropology of social change and development
Negotiating Development in Muslim Societies: Gendered Spaces.

Negotiating Development in Muslim Societies: Gendered Spaces.

Gudrun Lachenmann & Petra Dannecker -2008-
While much has been written about the hegemonic production and discursive struggle of development concepts globally, this book analyzes the negotiation of these development concepts locally and translocally. It focuses on three countries which are undergoing different Islamisation processes: Senegal, Sudan, and Malaysia.The authors present empirically grounded research to show that, although women are instrumentalized in different ways for the formation of an Islamic identity of a nation or group, they are at the same time important actors and agents in the processes of negotiating the meaning of development, restructuring of the public sphere, and transforming the societal gender order.

Local Politics and the Dynamics of Property in Africa.

Local Politics and the Dynamics of Property in Africa.

Christian Lund -2008-

Access to land and property is vital to people’s livelihoods in rural, peri-urban and urban areas in Africa. Through recourse to a variety of political, administrative, and legal institutions, people exert tremendous energy and imagination to have land claims recognized as rights. The book provides a detailed analysis of how public authority and the state are formed through debates and struggles over property in the Upper East Region of Ghana. It explores particularly how state divestiture of land in 1979 encouraged competition between customary authorities and how, as a result, the earthpriest was revived.

La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique.

La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique.

Olivier de Sardan, J.P., 2008, La rigueur du qualitatif, Bruxelles, Academica, 365 p.

Cet ouvrage tente de défricher un espace encore à peu près vierge : celui d’une réflexion systématique sur l’ancrage empirique des énoncés dans les sciences sociales qualitatives. Dans la mesure où toute enquête de terrain (sous forme d’insertion prolongée du chercheur) produit des données discursives et observationnelles, on doit s’interroger sur la nature du lien entre le ” réel de référence ” et ces données, comme sur le lien entre ces données et les énoncés interprétatifs et autres ” théories ” figurant dans le texte écrit final. Comment définir une ” politique du terrain “? Que signifie comprendre ou exprimer ” le point de vue des acteurs “? Sur quelles procédures repose l’observation? Quelles sont les conditions de la rigueur dans les approches qualitatives ? Quel est leur régime de véridicité ou de plausibilité ? Quelle place accorder à la subjectivité du chercheur ? Peut-on minimiser les pièges de la sur-interprétation ou les biais des idéologies scientifiques ? Ce livre s’adresse aux étudiants avancés, aux doctorants et aux chercheurs. Il propose, en termes accessibles et sans jargon, une réflexion de fond originale, solidement documentée et argumentée, appuyée sur quarante ans d’expérience de l’enquête de terrain.

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38948

L’Invention des sciences coloniales belges.

L’Invention des sciences coloniales belges.

Marc Poncelet – 2008 –
En Belgique, toutes les institutions contemporaines liées à la connaissance des mondes lointains trouvent leur origine dans l’expérience coloniale. La saisie savante et scientifique des mondes lointains et l’invention d’une vocation coloniale nationale, la construction d’une ambition impériale et finalement d’un pouvoir colonial doté d’une idéologie, bref de la « colonialité » belge, apparaissent donc inextricablement liées. Les sciences coloniales se sont d’emblée conçues à la fois comme connaissance de l’Afrique et comme analyse du processus colonial lui-même.