Association pour l’anthropologie du changement social et du développement
Association for the anthropology of social change and development

Les représentations liées à la possession et à l’utilisation des Motos au Togo, le cas de la ville de Lomé

Les représentations liées à la possession et à l’utilisation des Motos au Togo, le cas de la ville de Lomé

Auteur(s) : Dodji Yaovi HOUNTONDJI ;

Résumé:

Depuis quelques années, les motos chinoises sont devenues un mode de transport par excellence dans la plupart des grandes villes en Afrique au sud du Sahara. Dans la ville de Lomé, ces engins motorisés à 2 et 3 roues font désormais partie du quotidien de la population. Ce choix modal pour les courses en ville et autres prestations de services s’explique par son accessibilité en termes de coûts et sa disponibilité dans la ville de Lomé. Qu’il s’agisse des utilisateurs privés, des prestataires de service ou des bénéficiaires des services de ces engins, chacun a sa représentation sur ces engins de fabrication chinoise. L’objectif général de cette recherche est d’analyser les différentes  représentations  liées à la possession et à l’utilisation de ces motos  de fabrication chinoise. La méthodologie de cette recherche s’appuie sur la démarche inductive visant à faire ressortir ces représentations, c’est-à-dire les sens que les utilisateurs construisent autour de la  possession et de l’utilisation de ces engins. Les principaux résultats issus de cette recherche s’articulent autour  des grands axes notamment  la possession de la moto comme étant un signe d’ascension sociale ; les  motos chinoises qui sont le symbole de l’aide chinoise ; les motos chinoises qui sont perçues comme des  engins de modeste qualité et enfin la représentation de la moto chinoise comme engin de revendication de l’identité féminine.

 

 


Mot-clé : ascension, identité, Motos chinoises, qualité, représentations, and transport

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Voir le panel « Made in China » dans les ménages africains : valorisations sociales ambivalentes et pratiques de consommation innovantes / « Made in China » in African households: differing social valuations and innovative consumption practices

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Les limites de l’hospitalité dans les sociétés rurales forestières ivoiriennes

Les limites de l’hospitalité dans les sociétés rurales forestières ivoiriennes

Auteur(s) : Kouassi Koffi Noël ;

L’étranger à la barrière est une réflexion sur les pratiques d’hospitalité dans les sociétés rurales en Côte d’Ivoire en temps de guerre. A partir de la situation de dérèglement politique national et local, on analyse comment l’agir politique, visant à surveiller les villages contre les ennemis, remet fondamentalement en cause les pratiques de l’hospitalité qui structurent les rapports d’altérité entre les tuteurs autochtones et leurs étrangers. L’enquête ethnographique a été réalisée pendant la guerre que vient de traverser la Côte d’Ivoire. Cette période a été marquée aussi bien au niveau national que dans les milieux ruraux par un débordement du social et du politique, par des discours de délégitimation des étrangers, en raison de leur proximité supposée avec les rebelles. A partir des données produites dans ce contexte, nous questionnons principalement le lien entre le politique, l’identité, la reconnaissance et l’indifférence. L’objectif est d’étudier dans les interactions à la barrière, les formes d’expression du mépris de la figure de l’étranger et les effets de l’indifférence des pouvoirs coutumiers dans la régulation des interactions.  La barrière est envisagée comme une injonction à la rupture, à la distanciation et surtout comme un espace de perte des référents identitaires communautaires pour les étrangers, conduisant ainsi au renouvellement de leur figure dans les interactions.


Mot-clé : Côte d'Ivoire, Etranger, Frontière, Guerre, and identité

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Voir le panel Les frontières en temps de crise : circulations des personnes et des objets / Borders in Times of Crisis: Circulation of People and Objects

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Orpaillage et circulation d’objets et de savoirs dans le Sud et l’Ouest du Mali

Orpaillage et circulation d’objets et de savoirs dans le Sud et l’Ouest du Mali

Auteur(s) : TRAORE N'gna ;

L’activité d’orpaillage au Mali est une pratique séculaire qui remonte aux empires pré-coloniaux. Ses outils et ses techniques de production ont évolué, et se sont diffusés, dans le temps, se traduisant par la mécanisation du secteur et le recours aux méthodes modernes de traitement du minerai. Les objets et les savoirs d’orpaillage se sont également diffusés dans l’espace au fur et à mesure de la multiplication des sites artisanaux dans les zones aurifères du pays et en Afrique de l’Ouest.

Cette communication se propose d’analyser les mécanismes de la circulation des objets et savoirs d’orpaillage dans le Sud et l’Ouest du Mali. La transmission verticale, autrement dit, la diffusion de ces objets et savoirs dans le temps, et celle qui a lieu de manière horizontale, dans l’espace, sont les axes majeurs de notre communication.

Nous nous appuyons sur une approche ethnographique multi-acteur et multi-située. Les données ont été collectées dans le cadre de nos recherches doctorales à Kadiolo (Sud), en mars, avril et septembre 2017, et dans le cadre du programme de recherche de l’Institut des Sciences Humaines de Bamako portant « Orpaillage au Mali : enjeux et logiques d’acteurs » à Kangaba (Ouest) entre juillet et novembre 2019.

Nos analyses révèlent que malgré la forte mécanisation et modernisation des procédés d’extraction de l’or, les outils et les savoir-faire traditionnels sont toujours recourus par les orpailleurs. Des mécanismes de diffusion verticale des savoirs locaux, font que certaines catégories sociales ou clans/lignages détiennent la maîtrise des méthodes traditionnelles de prospection, de boisage des puits et de secours, en cas d’accident sur les sites. En outre, l’orpaillage, autrefois une activité de productions des ressources d’appoint, devient une profession où le savoir et les outils sont parfois transmis des parents aux enfants.

Quant à la diffusion horizontale des objets et savoirs d’orpaillage, elle est favorisée par la mobilité intra régionale des orpailleurs. En effet, ceux-ci se déplacent de sites en sites de la même localité ou région, ou de pays en pays selon les échos de production d’or. Cette mobilité s’accompagne de circulation d’outils de production et de techniques de traitement du minerai, qu’ils soient artisanaux ou modernes, mais aussi de savoir-faire, de normes d’exploitation et de gestion des sites.

La circulation des objets, savoirs et normes d’orpaillage pose la question des rapports entre compétences professionnelles et identité et celle de la frontière entre les pratiques d’extraction et de gestion sur différents sites notamment en zones frontalières du Sud et de l’Ouest du Mali, caractérisées par une forte mobilité intra et interrégionale.


Mot-clé : circulation, identité, objets, Orpaillage, and savoirs

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Voir le panel Acteurs, modalités matérielles et technologies des circulations dans les Suds / Actors, Materialities and Technologies of Circulations in the Global South

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